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Histoire d'une fille qui n'en est pas un

Les années d'enfance

Je suis née le 25 décembre 1993, à 11h45 du soir. Je commençais donc par gâcher le réveillon de mes parents. Non ils étaient heureux disent ils. Ma sœur était née depuis 2 ans.
Je ne me rappelle plus mais j'ai du être choquée quand j'ai vu tout ce bleu pour m'habiller, dans ma chambre partout. Moi j'aurais préféré rose c'est beaucoup plus joli pour une fille. Mais j'ai dû déchanter vite quand je me suis rendue compte que j'avais un petit tuyau entre les jambes. Un détail qui change tout.
Je plaisante en remontant si loin, pourtant aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais eu l'impression d'être un garçon. Je ne me suis jamais sentie du sexe masculin, même si j'en ai les attributs Oh je ne déteste pas mon pénis, non mais c'est comme s’il n'était pas à moi tout simplement. Oui je suis sûre que vous y penser déjà, oui je joue avec, oui j'en tire du plaisir mais ce sera plus tard là je suis dans mon enfance.

Oh mon enfance n'est pas malheureuse, loin de là ma mère à toujours été adorable et compréhensive, mon père lui aussi quand j'étais petite m'adorait. Tout a changé quand je me suis affirmée vers 16 ans je me sentais trop fille pour jouer la comédie. Donc je me suis habillée comme je le désirais, je sortais en fille, au lycée c'était plus dur terrible même parfois.

Jusqu'à disons 8 ou 9 ans je ne me sentais pas bien dans mon rôle de petit garçon, a l'école on me considérait comme un petit garçon fragile ça ne se passait pas trop mal. A la maison comme avec ma sœur on s'entendait bien, on passait notre temps libre toutes les deux jouant aux mêmes jeux, au désespoir de mon père qui ne pensait qu'a me donner un ballon pour jouer.
Je déteste le foot, les sports comme ça ne me plaisent pas. Sauf les rugbymen sur les calendriers là je craque pour la 3eme mi-temps.

Mais une fois passé 10 ans, je commençais à me sentir vraiment très mal. Je tannais ma mère pour garder des cheveux longs, elle finit par me laisser ce plaisir. L'école c'était de plus en plus le calvaire. J'enviais les copines qui avait de jolies fringues. Les filles m'acceptaient assez bien, je n'avais que des copines, pas le moindre copain. Mais j'étais exclue des discussions sur les garçons.

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